Je suis une jeune femme assez grande, environ 1m70, je fait 55kg, je suis assez mince pour ma taille. J'ai des cheveux courts, ondulées, qui me descendent un peu sur les épaules, ils sont brun foncé. Mes lèvres, ne sont pas fines, ni trop larges, mes sourcils sont bien découpés, je les entretiens souvent. J'ai la peau très pâle, et blanche, j'ai le visage creusé, mais d'une façon qui le rends beau, pas comme si j'étais anorexique, non. On dit souvent que les yeux sont le reflet de l'âme, les miens sont mystérieux, ne laissent paraitre aucune émotion, ils sont bleus foncés, mais change de bleu lorsque je
change d'humeur, c'est la seule chose qui trahit mes émotions. Je m'habille souvent avec une combinaison noire, moulante, avec une fermeture éclaire au niveau de la poitrine, et un corset par dessus. Je porte toujours une longue veste noire par dessus cette combinaison. J'aime également porter des longues bottes noirs, avec des talons et des lanières autour. La famille qui me reste me dit souvent que je suis le portrait craché de ma mère, mais que j'ai les yeux de mon père. Cela me
remplit de bonheur lorsque l'on me le dit car mes parents sont morts...

Je suis assez compliquée niveau caractère. J'ai un caractère que certains traiteront de caractère de "cochon", car je suis assez bornée, je n'ai JAMAIS tort, vous l'apprendrez a vos dépens... Je fus joyeuse, dans un temps lointain, avant "ça", avant "cet événement", qui changea le cour de ma vie. Je n'aime pas voir les gens que j'aime pleurer, ou souffrir. Je suis de nature protectrice, mais si c'est moi qui torture, pas de pitié, c'est OBLIGATOIREMENT justifié ! J'aime ma famille, ma "fille", mon oncle. Je sais prendre des décisions lorsque c'est nécessaire, rapidement, efficacement. Sauf si celles-ci sont trop durs, ou engagent ma famille. Je prends soin de mon moral maintenant, mais une seule personne sais remonter mon morale, mon enfant, Judy.

Ma vie commença très bien. Des parents gentils, pas immortels, des grands-parents exactement pareil, ma vie était prédestinée a être magnifique. Et puis un jour j'eus une petite sœur, toute mignonne, c'était la personne que j'avais jurée de protéger. Je grandis, puis j'atteins l'âge de la décision : 18 ans. Ma sœur, que j'avais toujours protégé comme je me l'étais promise, m'avais annoncée :
"- Quoi que tu choisisses, je te suivrai, tu es mon exemple, je ne
contredirais pas ton choix. Choisis ma vie, car elle est en quelque
sorte la tienne."

Ses paroles retentirent dans ma tête. Que je choisisse sa vie ? Mais si je deviens immortelle, elle
n'aura jamais d'enfant, mais si je ne deviens pas immortelle, elle mourra, un jour ou l'autre. Sur le coup, je détesta ma sœur. Ce choix, impossible a faire, me pesa sur les épaules pendant quelques années, 5 ans plus exactement. Puis je choisis enfin : je devenue immortelle. Son tour arriva, elle devenue immortelle a son tour. Nos parents comprirent rapidement qu'ils n'auraient jamais de descendance. Les jours passèrent, les mois, les années, mais notre corps ne changeait pas. Et un jour nos grands-parents moururent, puis nos parents. La seul famille qu'il nous restait étais un oncle devenu immortel. Nous devinrent très proches tout les trois, mais un jour, ma sœur tomba amoureuse d'un immortel. C'est ce qui déclencha tout. Elle se maria très vite. Moi, de mon coté je
trouva aussi un homme, un damné. Je l'aimais. Je me maria aussi, j'avortai mainte et mainte fois, sans que personne ne le sache, seul mon mari. Mais ma sœur, elle, respectait trop la vie pour l'anéantir. C'est sur ce point que nous étions différente. Elle tomba donc enceinte, et me fis promettre de protéger son enfant, comme elle m'avais protéger. Ce fut une chance pour moi, j'allais avoir un enfant, en étant immortelle, sans mourir, sans le payer de ma vie. Mais ce bonheur, partit aussi vite qu'il était arrivé. Car je me rendis compte que ma sœur allait mourir par ma faute, mais je l'en rendis compte trop tard, elle allait accoucher dans 2 semaines, trop tard pour avorter, elle souffrirait trop. Puis elle eu son enfant. On me le confia. Mon mari voulait le garder, pas moi. Mais il ne le savait pas. Cet enfant me faisait trop penser a elle, je le haïssais. En vérité ma sœur a toujours étais mieux que moi, si elle n'avais pas suivit mon exemple elle serait vivante.
Puis mon mari, mourra, car il n'étais pas immortel. Tout ceux qui m'étais cher, venait de tous partir. Il me restait juste mon oncle et "ce" bébé, cette chose, dont je ne voulais pas. J'abandonna l'enfant
dans une rue. Le lendemain un fait social dans le journal rapportais : "Un enfant abandonné dans une rue a miraculeusement survécu." Il n'étais toujours pas mort ? Alors je dois le fuir. Fuir ? Une chose qui ne pourrait pas me reconnaitre ? Je divague, je change, je ne sais plus quoi penser, je suis seule, perdue. A ce moment la je décida d'avouer tout a mon oncle qui garda le secret, mais il me conseilla d'aller chercher l'enfant et de l'élever, sinon je le regretterais toute ma vie. C'est ce qui je fis donc. Je retrouva l'enfant, et l'éleva comme le mien. Une fille, une enfant. Je l'appela comme sa mère, en hommage a elle : Judy. Puis vint sa majorité, je commença a l'aimer. Puis elle devint comme moi. Immortelle. J'espérai de tout mon cœur qu'elle ne serais pas comme sa mère. Pleine de respect pour la vie qui grandirait a l'intérieur d'elle. Toute fois, si cela arrivait. Puis nous restions toutes les deux, sans oublier mon oncle. Alors la petite famille que je composais avec ma sœur, redevint la même. Elle avait tout hérité de sa mère, ses traits, sa voix, ses faits et gestes, son mental. Que je changeais d'une façon ou d'une autre. Et maintenant nous voila, en 2100.